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Notre Dame des Anges


La cité de Collioure (Pyrénées-Orientales)


Collioure est une cité historique adossée aux premiers contreforts des Pyrénées, le long de la Méditerranée. Collioure c'est aussi son château des Templiers où les impressionnistes peignirent des marines, du temps qu'on pêchait les anchois la nuit, en s'éclairant au lamparo, tandis que les chouettes hululaient, branchées dans les platanes sous lesquels les hommes pendant la journée jouaient aux boules, une écharpe rouge autour de leur ventre. Bien que le cite soit extrêmement touristique, l'urbanisme colliouresque a préservé ce port de pêche pittoresque : le béton ne l'a pas défiguré.

Le quartier résidentiel surplombant la route séculaire qui mène à la frontière espagnole a respecté le site : c'est toujours ça. Les peintres qui payèrent d'une ou de deux toiles, alors invendables, leur séjour à l'auberge, s'ils revenaient aujourd'hui verraient les mêmes façades vêtues de blanc, les mêmes toits, de tuiles roses coiffés, et, sur ces maisons, la lumière posée en couronne dont l'or et les perles se conserveront immuablement.

Son ouverture sur la Méditerranée et ses deux grèves facilitant sa défense ont toujours fait de Collioure un abri maritime très convoité, fréquenté depuis l'Antiquité par les Phocéens, les Grecs et les Romains, le site est un havre de paix pour les navigateurs, qui établissent très tôt un port de commerce. En 673, Wamba, roi des Wisigoths, y installe son château et confirme la suprématie marchande de la cité, qui devient le premier port du Roussillon, où se négocient les draps, l'huile d'olive et les soieries orientales.

Mais au cours des siècles, Collioure change régulièrement de mains. Dès 981, les Comtes du Roussillon et les rois de Majorque commencent à aménager et fortifier ce qui devient entre 1276 et 1344 la résidence d'été des rois de Majorque avant de tomber sous la tutelle des rois d'Aragon.

Tout au long du XIIIe siècle, de nombreuses croisades religieuses traversent la ville : les Templiers en 1207 (d'où la fameuse légende du trésor des chevaliers du Temple), les Cisterciens en 1242 et les Dominicains en 1280. Puis, à la fin du XVe siècle, sous le règne de Louis XI, la cité subit l'occupation française. En 1642, après s'être défaits de l'emprise espagnole, les Catalans tombent à nouveau sous l'occupation des troupes française. En 1659, le traité des Pyrénées rattache définitivement le Roussillon à la France. C'est à cette période que Vauban modifie les fortifications et donne à Collioure son aspect actuel. Au XIXe siècle, le phare médiéval devient le clocher de l'église. Sa coupole, revêtue d'un mélange de tuile pilée et de chaux, lui confère au soleil couchant une couleur unique.

Notre Dame des Anges


La construction de l'actuelle église Notre-Dame-des-Anges a duré de 1684 à 1693. C'est Vauban qui a ordonné en 1672 la destruction de l'ancienne église Sainte Marie située au centre de la ville.

Monument Historique
L'église en elle même est de style gothique méridional à nef unique. Le dôme du clocher, si caractéristique, n'a été rajouté qu'en 1810. Ce clocher n'est est pas un à l'origine. Il s'agissait d'un phare pour signaler aux marins en détresse la présence du port de Collioure. Le clocher de l'église Notre Dame des Anges est devenu depuis le symbole de la ville de Collioure et fait partie de l'identité forte de la cité catalane et de sa renommée internationale.

Malgré son aspect extérieur et austère, l'église bénéficie d'une richesse et d'une architecture intérieure exceptionnelles, en particulier le retable de l'autel réalisé par l'artiste catalan Joseph Sunyer, sculpté sur bois et recouvert d'une feuille d'or. Les pierres du clocher montrent les étapes de sa construction.


Naissance du Fauvisme


En mai 1905, Matisse et Derain découvrent Collioure. De cette rencontre va naître le fauvisme. Notre Dame des Ange va alors devenir le modèle favoris de centaines d'artistes peintres qui l'auront immortalisée sur leurs toiles. Un circuit a été créé dans les rues de la ville historique, ponctué par une vingtaine de reproductions de tableaux sur les lieux mêmes où ils ont été peints.

Mais Collioure ne se limite pas à cette église. Il existe énormément de cites exceptionnels autour de la ville. L'Espace Fauve organise chaque saison des visites guidées de fa ville, sur des thématiques variées :
     le Collioure historique
     le patrimoine militaire de Collioure
     les peintres, sur les traces du fauvisme
     l'architecture religieuse à Collioure

Il vous sera également agréable de visiter le Château Royal et le Fort St Elme ainsi que le vieux moulin qui se trouve sur une colline.


Collioure
Photo publiée le 30-03-2014 par Indigene
Mise à jour de la description le 08-05-2014


La barque devant l'église de Collioure



Photo publiée le 29-04-2014 par Indigene
Mise à jour de la description le 29-04-2014


La Côte Vermeille


Naissance de la Côte Vermeille


Coincée entre la France et l'Espagne, la Côte Vermeille offre des paysages pittoresques le long d'une côte découpée qui ressemble à une carte postale avec des couleurs merveilleuses.

La légende raconte que la Côte Vermeille est née de l'écume des flots. C'est la rencontre de la Méditerranée et des Pyrénées. Il n'y a que trois régions en France qui présentent une telle beauté et une telle diversité de paysages : la Corse, les îles de l'Atlantique, la Côte Vermeille.

Les premiers hommes à avoir foulé le sol de cette terre remontent à il y a plus de 2000 ans. Arrivés par bateaux, ils ont été séduits par la beauté de ce paysage et cette végétation si particulière qui rassemble quelques-unes des essences d'arbres typiques des régions méditerranéennes. On y trouve des chênes lièges, des oliviers, des pins, ...

Les premiers habitants y plantent de la vigne en terrasse sur les coteaux bien exposés, face à l'est. Les Romains y fondent une ville mythique : Portus Veneris (Port-Vendres). C'est un paradis sur terre mais les choses vont se gâter.

Une région très chahutée


La Côte Vermeille est un lieu de passage entre la France et l'Espagne. C'est en effet l'endroit le moins escarpé, en longeant la côte, pour traverser les Pyrénées qui forment une frontière naturelle. Ce couloir au pied des montagnes sera disputé de part et d'autres pendant des siècles. C'est aussi par là que tentent de passer les grandes invasions de Wisigoths et de Maures. La Côte Vermeille est le témoin de sanglantes batailles qui lui ont fait perdre au fil du temps tout l'attrait qu'elle pouvait avoir sur le plan de la qualité de vie et de sa situation géographique exceptionnelle, au bord de la mer et au pied des montagnes, dans une région riche et fertile.

Lieu de pèlerinage des artistes


Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour qu'un homme, un artiste sculpteur, redore le blason de cette région oubliée de la France. Il s'agit d'Aristide Maillol qui est originaire de Banyuls. Il monte à Paris et c'est de là qu'il se transforme en ambassadeur de sa région natale. Il y invite bon nombre d'artistes pour leur faire découvrir sa belle région tellement idyllique. C'est ainsi qu'Henri Matisse et André Derain s'installent à Collioure en 1905. Ce qui attire surtout les artistes est la lumière. La lumière blonde qui règne le long de la Côte Vermeille est tellement particulière. Elle embellit les choses et leur donne des couleurs si merveilleuses.

La Côte Vermeille attire de plus en plus d'artistes au début du XXe siècle et la région devient un genre de berceau de tous les grands mouvements artistiques se développant en ce début de siècle (cubisme, fauvisme, impressionnisme, ...). Les deux villes qui en rassemblent le plus sont Collioure et Banyuls.

Le monde, ou du moins la France, découvre alors cette région méconnue et tellement touchée par la beauté divine.


Photo publiée le 30-03-2014 par Indigene
Mise à jour de la description le 19-05-2014


Château Royal à Collioure


La légende des Templiers


Le château des Templiers de Collioure descend jusqu'à la mer, avec des murs froids percés de fenêtres bancales. D'un rose vif, fouetté par le vent matinal, la ville s'enlève sur le fond du ciel comme une rapide esquisse.

Toute une légende s'est créée autour du château dit des Templiers, dont on a fait le théâtre de scènes qui ne sont que le fruit de l'imagination populaire, puisque le château a toujours été propriété royale et résidence du gouverneur de Collioure. Il n'a jamais appartenu aux Templiers et il a encore moins été construit par eux. Certes, les templiers y ont résidé pendant quelque temps car étant donné qu'ils ne possédaient aucune maison à Collioure, on leur avait donné le droit de séjourner momentanément dans le Château Royal.

La vérité sur les templiers


L'ordre des Templiers
Au temps des Templiers
Les Templiers vinrent de Catalogne en Roussillon. Ils arrivent dans les années 1130. Ils commencèrent par acheter quelques propriétés. l'Ordre des Templiers possédait une maison à Perpignan dans laquelle Jacques Ier, roi de Majorque, déposa son trésor. Mais les templiers ne se trouvent pas encore à Collioure.

Cette petite cité du Roussillon se voit aménagée et fortifiée dès 981 par les comtes du Roussillon et ensuite par les rois de Majorque, installés à Perpignan, qui en font, entre 1276 et 1344, leur palais d'été. Le XIIIe siècle assiste au passage de nombreuses croisades religieuses telles que celles des Templiers en 1207. C'est en cette année 1207 que le roi Pierre d'Aragon avait donné à l'Ordre des Templiers un bout de terrain situé sur la ville de Collioure pour y faire construire une maison qui subsista jusqu'en 1310.

Le roi de Majorque, peut-être en récompense pour l’hébergement de son trésor, a également autorisé les religieux à ouvrir dans l'enceinte du château une porte là où bon leur semblerait et il s'engageait en outre à transférer l'entrée du castrum à un autre endroit du château. Telle fut l'origine de la légende du château des Templiers de Collioure. Mais ce château ne leur a jamais appartenu et il s'agissait de l'ancien château.

La fin des templiers


Les Templiers étaient agriculteurs. Ils employaient des esclaves, principalement des Sarrasins. Mais Les Templiers ne furent pas plus heureux en Roussillon que dans les autres parties de la France. Ils furent pris et enfermés dans le château de Trullas. L'information dirigée contre eux par l'évêque d'Elne, commença en février 1309, et se termina le 11 septembre 1310. Tous protestèrent de leur innocence et la soutinrent énergiquement jusqu'au bout.

En 1312, le Concile de Vienne scella définitivement la fin de l'Ordre des Templiers.

La Construction du Palais Royal


Ce sont les rois de Majorque qui ont accompli cette merveille de construction. Le château était destiné à leur servir de résidence d'été.

Le château tel que nous le connaissons aujourd'hui a été construit en même temps que le Palais des Rois de Majorque à Perpignan, entre 1242 et 1280. C'est à la place de l'ancien château féodal, datant sans doute du VIIe siècle, que les bâtisseurs de l'époque érigèrent cette splendide forteresse. On trouve des manuscrits citant l'ancien château dès l'année 672. Lui même aurait été construit sur les reste d'anciennes ruines romaines.

Des transformations successives


Le Roussillon est ensuite occupé par Louis XI, puis rendu à l'Espagne. Collioure est alors sous la domination de Charles Quint. A cette époque, l'apparition de l'artillerie va conduire à devoir renforcer les murs de la forteresse.

Roussillon est reconquis par la France et c'est sous Vauban que le Château Royal de Collioure sera à nouveau modifié et renforcé pour ressembler à ce que nous en connaissons aujourd'hui.

 

Photo publiée le 30-03-2014 par Indigene
Mise à jour de la description le 06-07-2014


Le Lydia


C'est le 11 juin 1967 que le Lydia arrive à Port Barcarès. C'est au sénateur maire d'Argelès-sur-Mer, Gaston Pams, que l'on doit cette merveilleuse pièce qui devint la mascotte des stations balnéaires du Roussillon. Il est alors président de la SEMETA, en charge de la maitrise d'oeuvre des travaux d'équipement préconisés par l'état. Le bateau fut rapatrié puis ensablé.

L'histoire du Lydia


Le Lydia ne s'est pas toujours appelé comme cela. Son nom de naissance est Moonta, du nom d'une ville du sud de l'Australie. C'est en effet en Australie qu'il fit ses premières armes comme bateau de croisière. Mais sa construction a été réalisée au Danemark, en 1931, dans les chantiers navals Burmeister et Wain.

En 1955, Il est revendu à la compagnie grecque Hellenic Mediterranean Lines (HML) et il change de nom pour s'appeler Le Lydia. Il effectue des croisières en Méditerranée, au départ de Marseille, pour une destination de Beyrouth, en passant par Gènes, Naples, Le Pirée, Alexandrie, Limassol et Port-Saïd.

En 1966, le navire est désarmé et attend sa démolition dans le port de Marseille. Mais il fut sauvé par la SEMETA qui achète le paquebot le 26 décembre 1966 dans le but d'en faire un hôtel restaurant.

L'ensablage du Lydia


Le Lydia n'est pas destiné à rester sur l'eau. Il sera ensablé à Port Barcarès, loin des vagues de la Méditerranée. Des travaux titanesques sont entrepris pour creuser un chenal afin de l'amener jusque sur la plage où il sera ensuite ensablé.

Cette opération s'est effectuée le 11 juin 1967. Le Lydia est couché sur le côté et le chenal est rebouché. L'exploit technique de sa mise à sec du Lydia fut mené par le Commandant Antoine Lenci. C'est une opération qui n'avait jamais été entreprise auparavant et qui ne l'a plus jamais été depuis.

Une discothèque puis un casino


Le Lydia est revendu à un groupe japonais en 1974. Il est alors transformé en discothèque. On a pu y voir Claude François ou Polnareff.

Revendu au Groupe Partouche en l'an 2000, il est transformé en casino qui sera exploité jusqu'en 2009. Le Lydia est ensuite abandonné. C'est finalement la ville de Barcarès qui le rachète le 6 juin 2011. L'ancien paquebot est transformé en musée.





à Port Barcarès
Photo publiée le 29-03-2014 par Indigene
Mise à jour de la description le 04-05-2014


Voilier entre les pins


Tout le pourtour de la Mer Méditerranée est couvert de nombreuses variétés d'arbres et en particulier des pins.

C'est la Méditerranée qui a servi de lien entre l'Orient et l'Occident et c'est par cette voie que des hordes d'envahisseurs, dès les époques préhistoriques, se sont avancées depuis l'Asie jusqu'aux confins de l'Europe occidentale. C'est encore par cette voie qu'à l'époque Gréco-Romaine les cultures et les techniques orientales ont put se répandre jusqu'en Espagne, en Gaule et en Mauritanie. Le pourtour de la Méditerranée constitue donc une civilisation qui est commune à tous les peuples représentés. On retrouve les mêmes modes de vie, le même genre d'agriculture, les mêmes techniques. La vie au Maroc, au Liban ou en Grèce à beaucoup de similitudes. Elle n'a rien de comparable avec la culture Allemande ou Bretonne. Le trait commun que l'on peut retrouver tout autour de la Méditerranée est en particulier au niveau de l'alimentation souvent à base de tomates ou d'aubergines, et au niveau de la culture de la vigne et de l'olivier qui sert à fabriquer la fameuse huile exorcisée.




Photo publiée le 20-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 04-11-2017


Plage du Roussillon


Canet en Roussillon est l'une des deux plus grandes stations balnéaires du Roussillon, la seconde étant Argelès-sur-Mer. Mais pourquoi les plages du Roussillon sont-elles si appréciées des touristes ?

Les plages sont constituées de sable fin et sont très larges. Elles sont bordées par une route côtière qui longe le littoral. Ces plages sont propices aux grandes promenades le long de la mer. On peut marcher pendant plusieurs kilomètres dans quitter la plage. Les touristes y sont aussi beaucoup moins nombreux que sur la Côte d'Azur ou dans d'autres régions de la Méditerranée.

Le Roussillon est particulièrement bien situé, proche des montagnes des Pyrénées. Si jamais il ne fait pas suffisamment beau pour se rendre à la plage on peut toujours faire une promenade sur les sentiers de montagne et même gravir le Mont Canigou.

Hors saison, à partir du mois d'avril jusqu'à fin juin, ces plages sont vraiment idéales pour se ressourcer quand on aime la tranquillité. Toute la région catalane est également très fournie en lieux touristiques de grande renommée. On peut même rouler jusqu'en Espagne en suivant la Côte Vermeille ou en se dirigeant vers les montagnes et le Col du Perthus. Il est même possible d'aller jusqu'en Andorre.
Photo publiée le 20-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 04-11-2017


La mouette sur son rocher


Telle une sentinelle, cette mouette fait le guet, dressée sur son rocher. Quelques voiliers blancs sont mouillés un peu plus au large dans cette anse entourée de rochers qui les abrite des tempêtes.

Ce genre de paysage maritime est courant dans les Pyrénées-Orientales et particulièrement le long de la Côte Vermeille. On rencontre aussi quelques ports de pêche et des ports de plaisance où il est possible de louer des bateaux à voile ou des bateaux à moteur. D'autres sports nautiques peuvent être pratiqués, comme le jet ski.
La sentinelle du port
Photo publiée le 20-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 30-04-2014


Les petits voiliers


Collioure est un petit port pittoresque au charme irrésistible. La petite bourgade attire les artistes, les peintres, les sculpteurs, les photographes. En effet, elle est magnifiques et propose des paysages extraordinaires, entre mer et montagne.

Si vous faites de la voile il faut absolument y faire escale pour y passer quelques heures à vous promener dans les ruelles de la vieille ville et le long du port.

L’anse de Paulilles, au sud du Cap Béar, se révèle être un mouillage idéal car elle est protégée contre la tramontane. Une partie de la baie est interdite au mouillage, jetez donc l’ancre devant la crique Sainte-Catherine, la plus au nord des trois plages, et admirez la côte verdoyante qui vous fait face. Attention en cas de vent du sud-est, car l’anse ne assurera qu'une faible protection.


Photo publiée le 20-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 04-11-2017


La chapelle à Collioure


La chapelle St Vincent de Collioure est extrêmement connue. Il s'agit d'une toute petite chapelle construite au bord de la mer sur un rocher de schistes à l'extrémité de l'anse de Collioure. Pour y aller il suffit de passer devant l'église et de poursuivre son chemin vers les grands escaliers, au début de la digue.

La construction de cette chapelle date du XVIIIe siècle. Elle a été érigée en 1701. A cette époque la mode des ermitages se lançaient. Les ermites étaient des religieux qui se retiraient dans des lieux isolés pour méditer. Les ermites étaient considérés comme des sages et la population venait les trouver pour leur demander des conseils en tout genre car ils avaient soi-disant le pouvoir de guérir.

Cet ermitage a été construit initialement sur une île. Maintenant on peut emprunter la digue pour y accéder et l'île a été reliée au continent en 1876.


La Légende de Saint Vincent de Collioure


D'après la légende, c'est sur ce rocher que St Vincent aurait subit le martyr en l'an 303. Il fut, dit-on, solidement garotté, horriblement frappé, puis brûlé vif sur un tonneau enduit de poix. Ceci s'est produit sous le règne des empereurs Dioclétien et Maximien. Saint Vincent n'aurait pas effectué le sacrifice aux idoles.

Le corps de Saint-Vincent, qu'il ne faut pas confondre avec Saint Vincent De Paul, ce dernier étant mort en 1660, fut religieusement vénéré dans l'église de Collioure jusqu’au XVIIe siècle. En 1642, la ville fut assiégée par les Espagnols, l’église est détruite et les reliques déposées au château de Collioure. Mais elles disparurent. Certains prétendent qu’elles furent enlevées en Catalogne par le gouverneur de Collioure en 1012.

Comme toute légende il faut s'en méfier mais pourtant il y a toujours une part de vérité dans chaque légende. Si la mémoire de Saint Vincent a été vénérée c'est bien qu'il y avait des faits bien réels qui se sont déroulés en ces lieux. La fête a été conservée même si on a oublié ce qui en fut l'origine.

La procession sur mer de Collioure


Une grande fête avait lieu en l'honneur de Saint Vincent de Collioure avec comme événement majeur la procession sur mer du 16 août. La procession sur la mer conduisait sa statue avec celles de Saint Maxime et de Sainte Libérate. La première de ces fêtes eut lieu le 16 août 1701 afin de célébrer le retour dans la ville des reliques de Saint Vincent. Ces reliques auraient été rapportées de Rome en 1700 par l'abbé Prats, d'Argelès-sur-Mer. Cette célébration eut alors lieu chaque année jusqu’à l’instauration de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat en 1905. Depuis 2001 la procession sur mer a lieu à nouveau et un feu d’artifice est tiré à cette occasion. Il s'agit de la novillada, un époustouflant spectacle de feux d’artifice, de jeux nautiques et de concerts de musique traditionnelles.

La ville de Collioure détient toujours deux reliques partielles de son saint protecteur : un os de petite dimension, envoyé de Rome en 1700 et un tibia envoyé peu de temps après. La réception de ces reliques fut à l’époque pour la ville de Collioure l’occasion de solennités touchantes, perpétuées chaque 16 août par cette magnifique procession sur la mer.

Construction de la Chapelle en l'honneur de Saint Vincent


La chapelle a été construite en 1701 pour fêter le retour des reliques de Saint Vincent. Elle contient une très belle statue du martyr.

La chapelle de Collioure est très petite. Elle est constituée d'une unique pièce rectangulaire avec une entrée en arc de cercle. La Chapelle est surplombée d'un clocher en archivolte contenant une petite cloche de bronze. Une grande croix de bois portant un Christ martyr, se trouve derrière la chapelle, tournée vers la mer.

Chapelle Saint Vincent
Photo publiée le 20-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 12-06-2019

 

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