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Cuisines des hospices de Beaune

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Cuisines des hospices de Beaune
Les hospices de Beaune constituent un lieu touristique incontournable de la Bourgogne. Ils se trouvent à Beaune, à 30 km de Dijon, et sont surtout connus pour la fameuse vente de vin des caves des hospices de Beaune qui a lieu chaque année le 3° dimanche de novembre.

Les hospices de Beaune regroupent deux choses qui en valent le détour :
     le musée de l'Hôtel-Dieu
     les caves des hospices de Beaune

L'Hôtel-Dieu de Beaune


L'Hôtel-Dieu est un musée qui propose à la fois une architecture bourguignonne traditionnelle et une reconstitution précise de l'hôpital tel qu'il était il y a quelques siècles.

On reconnait de loin l'Hôtel Dieu à sa grande flèche qui se dresse au dessus de la ville. Passé l'admirable porche d'entrée, les bâtiments s'articulent ensuite autour de trois cours et de plusieurs dépendances. Quatre bâtiments entourent la cour d'Honneur, ils ont été transformés en musée et sont ouverts au public.

Le musée des Hospices de Beaune regorge de trésors parmi plus de 5000 objets. On y trouve bien sur des peintures mais aussi des tapisseries et tous les objets de l'époque qui ont été remis à leur place comme si le temps s'était arrêté.

Nous nous trouvons ici dans les cuisines de l'hôpital où l'on peut retrouver tous les meubles, tous les pots en porcelaine et les casseroles en cuivre accrochées le long d'un mur. Des paniers en osier sont disposés sur les tables et des mannequins habillés en costume d'époque nous font presque croire que nous sommes entrés dans la cuisine des hospices après avoir fait un bond de 500 ans en arrière et que tout est vivant autour de nous.

Le tableau le plus célèbre qui se trouve dans le musée de Beaune est un polyptyque représentant le Jugement Dernier, il est l'oeuvre de Rogier Van Der Weyden.

Les plupart des meubles, des tableaux et des tapisseries sont présents dans les hospices de Beaune depuis son origine. D'autres sont arrivés suite à des dons souvent effectués par des malades richissimes qui ont été guéris dans cet hôpital. Les meubles se comptent au nombre de 2500 et ils sont régulièrement restaurés et maintenus en état.

Une grande partie des objets que l'on trouve dans l'Hôtel Dieu est constituée par une collection exceptionnelle de pots à pharmacie. Certains contiennent encore les médicaments utilisés à l'époque.

Construction de l'Hôtel-Dieu de Beaune


Les Hospices de Beaune sont l'oeuvre d'un homme, Nicolas Rolin, et de son épouse, Guigone de Salins. Nicolas Rolin était le chancelier du Duc de Bourgogne Philippe le Bon. En 1443 il créa un institution charitable pour les pauvres. C'est ainsi qu'est né l'Hôtel-Dieu de Beaune, sous la conduite des travaux de Jehan Ratheau, maître maçon. La charpente des bâtiments fut construite par quatre maîtres charpentiers beaunois : Symon Bernier, Guillemin Dudet, Guillaume La Rate et Jehannin Serreau.

En 1443 nous sommes en plein milieu de la guerre de 100 ans qui sévit dans les campagnes d'Europe de l'ouest. Elle apporte avec elle malheur et désolation. La famine et les épidémies font des ravages dans les populations paysannes. La ville de Beaune ne fait pas exception et ses habitants sont pauvres et sans ressource.

Nicolas Rolin et son épouse décidèrent alors de créer un hôpital pour les pauvres. Pour son fonctionnement, l'hôpital sera doté d'une rente annuelle qui provient de salines. Comme ressource, il ne peut compter que sur la vigne.

La construction de l'hôpital se termine le 1er janvier 1452, date à laquelle le premier malade y fait son entrée. L'hôpital restera en activité pendant plus de 5 siècles, jusqu'en 1971. Nicolas Rolin décède en 1462.

La réputation de l'Hôpital dépasse largement la population indigente de la ville. La bourgeoisie s'y intéresse et de nombreux dons sont effectués pour embellir les bâtiments et améliorer les installations. Son rayonnement s'étend à d'autres établissements de la région qui se regroupent alors au sein d'une communauté appelée Hospices de Beaune. Seulement quelques décennies après l'ouverture de l'hôpital, l'établissement est une véritable petite ville dans la ville. On y retrouve une hiérarchie, des rites et des luttes d'influence.

Les modifications de l'Hôtel-Dieu de Beaune à travers les siècles


L'Hôtel Dieu de Beaune n'était pas à l'origine tel que nous le connaissons à présent. La Salle Saint Louis, sur le côté nord-ouest de la Cour d'Honneur, sera construite au XVIIe siècle. Elle permet de fermer le carré et ainsi d'améliorer la protection de l'Hôpital contre de possibles intrusions.

Il y avait aussi un pont qui enjambait la Bouzaize et un petit chemin qui la longeait.

Le grand porche d'entrée qui se trouve dans une rue latérale a été construit plus tard. A l'origine il n'y avait qu'une petite porte qui permettait d'entrer dans le potager.

Les Halles de Beaune n'existaient pas à l'époque. Il s'agissait simplement d'une place de marché avec une grange. Les Halles sont rachetées par la ville de Baune à l'Etat en 1829. En 1836, les bâtiments datant du Moyen-âge sont détruits et les nouvelles halles sont construites. Elles ouvrent en 1839.

Un lavoir se trouvait au pied de la cour carrée.

La cour d'Honneur était ornée en son centre d'une croix qui disparue au début du XXe siècle.

Le couvent des Cordeliers se trouvait à l'arrière de l'hôpital. Sa construction remonte à 1268, il est donc plus ancien que l'Hôtel Dieu. Il disposait d'une église et de chapelles. Cet ancien couvent est maintenant traversé par une rue. L'édifice fut vendu en 1796 et les acquéreurs étaient tenus de démolir l'église afin de prolonger la rue longeant l'Hôtel-Dieu. Il subsistait encore les chapelles Saint-Sébastien, Saint-Michel et de la Sainte-Trinité qui furent finalement détruites en 1930 pour y installer un garage. Les vestiges de l'église ont été restaurés entre 1972 et 1976 et ce qui reste du Couvent des Cordeliers est maintenant transformé en cave à dégustation.

A partir du XVIIe siècle, les salles des malades sont réaménagées, ce qui entraine des transformations :
- création de la Salle Saint-Hugues en 1645
- construction d'une grange à grain en 1658
- construction de la Salle Saint-Louis en 1660
- construction d'une nouvelle cuverie en 1660 (elle fut remplacée en 1883)
- aménagement de la salle de réunion en 1745
- construction de la salle d'archives en 1745
- création d'une seconde infirmerie, la Salle Saint-Nicolas, en 1754
- réaménagement du réfectoire des soeurs en 1776
- extension de l'apothicairerie du XVIIe siècle en 1776
- aménagement de la Salle Notre-Dame en 1784
- construction d'une annexe en 1804
- ouverture en 1829 de la Salle Saint-Joseph, la salle des incurables
- prolongation de la Salle Saint-Louis en 1827
- construction des tourelles d'entrée en 1793 et 1853
- les loges pour les fous apparaissent en 1857
- réaménagement de la Salle Notre-Dame en 1886-1891
- construction du pavillon de Bahèzre en 1898-1905

La grande chambre des pauvres a été restaurée entre 1872 et 1878. Le style est alors néo-gothique et tous les aménagements datant du Moyen-âge ont été supprimés.

Les toitures polychromes de l'Hôtel-Dieu de Beaune datent du début du XXe siècle (1902-1907).
Information
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